NOME
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Guinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l’armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée. NOME tombe sous les charmes de Nambu, sa cousine, tout juste arrivée au village. Après l’avoir mis enceinte, il fuit par peur du déshonneur et rejoint la guérilla. La guerre terminée, Nome rentre au village avec de nouvelles intentions face à son futur. Dans son troisième long métrage, Sana Na N’hada raconte l’histoire d’hommes et de femmes qui se battirent pour une Guinée libre dans laquelle il n’y aurait plus « ni messieurs, ni blancs, ni noirs » avec les attentes de l’indépendance mais aussi les amertumes de celle-ci.
Coopération: Portugiesisch-Brasilianisches Institut der Universität zu Köln
NOME Réalisateur: Sana Na N'Hada, DCP, OmeU,
Invité
Dans les années 1950, à l'école primaire franciscaine pour élèves "indigènes", Sana Na N'Hada fait la connaissance d'enseignants actifs dans le mouvement de libération nationale. Dès les années 1960, il rejoint la guérilla. Il est envoyé en 1967 par Amílcar Cabral à l'Instituto Cubano del Arte e Industria Cinematográficos à Cuba pour étudier les métiers du cinéma. De retour en Guinée-Bissau, il filme la guerre d'indépendance et crée une archive avec d’autres cinéastes. En 1978, Na N'Hada devient le premier directeur de l'Institut national du film, qu'il dirige jusqu'en 1989. Son œuvre cinématographique traite du souvenir de la lutte pour l'indépendance et porte aussi un regard critique sur les indépendances ainsi que sur la destruction des sociétés traditionnelles en Guinée-Bissau.