JEMINA & JOHNNY

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Jemina, une petite fille d`immigrés africains de cinq ans, a pour ami Johnny, un petit garcon anglais. Ensemble, ils vont passer quelques moments merveilleux, malgré le racisme larvé ambiant. (Africultures)

TAHAR CHERIAA fut le co-fondateur en 1966 du plus ancien festival de cinéma du continent africain, les Journées Cinématographiques de Carthage à Tunis. En tant que directeur artistique pendant de nombreuses années, il comptait parmi les précurseurs d’un cinéma africain indépendant formant le légendaire « groupe baobab ». Celui-ci comprenait plusieurs réalisateurs, tels que Ousmane Sembène (Sénégal), Moustapha Alassane (Niger), Med Hondo (Mauritanie), Timité Bassori (Côte d’Ivoire), Ferid Boughedir (Tunisie), Gaston Kaboré (Burkina Faso) et Haile Gerima (Éthiopie), qui ont tous attiré l’attention de la communauté internationale grâce à leurs films. À Tunis, ils ont fondé la FEPACI, la Fédération Panafricaine des Cinéastes. Le Sud-africain Lionel Ngakane, dont la parabole antiraciste JEMINA & JOHNNY sera montrée en ouverture, en faisait également partie.

JEMINA & JOHNNY Réalisateur: Lionel Ngakane, digital, OF o.w., 26 min

Invité

Mohamed Challouf

Né dans la ville tunisienne de Sousse, Mohamed Challouf effectue des études à Pérouse en Italie à partir de 1979, où il co-fonde le Festival du cinéma africain en 1983. Il travaille ensuite pour différents festivals, comme ceux de Milan, de Locarno der Hergla et de Tunis. Il publie un album photos ayant pour thème l’enfance en Afrique et effectue un stage en production à la FEMIS à Paris. En 2001, il réalise son premier documentaire, OUAGA, CAPITALE DU CINÉMA, qui lui vaut d’être invité au Festival de Venise. Il a depuis réalisé plusieurs documentaires, dont un sur le fondateur des Journées Cinématographiques de Carthage, Tahar Cheriaa.